Arduinna, déesse celte protectrice des forêts et de sa faune, danse et célèbre la vie, le triomphe de l’espoir sur l’ombre et la victoire de la femme farouchement authentique. Elle est l’ancêtre de Artémis grecque et Diane chasseresse romaine.
Le cœur représente l’Amour présent comme une intention constante et une direction essentielle de ma mission de vie comme artiste, femme et citoyenne du monde.
Au firmament, se placent la Lune, l’Étoile et le Soleil. Passe le cycle des jours et des nuits et du temps qui passe. Passe le cycle de l’astre lunaire et de l’astre solaire – Féminine Divine et Masculin Divin équilibrés et en harmonie. S’ajoute le lien à l’étoile du matin : Sirius, associée à la déesse Sopdet égyptienne, plus tard appelée par les grecs Sothis, déesse porteuse d’abondance.
LES COULEURS – Ses teintes partent du végétal, de la Terre-mère et se déploient vers le jaune soleil, la lumière et l’expression pleine et entière dans la joie.
« Son cou est d’or fin, son poitrail a la couleur de la pourpre, ses ailes brillent comme le saphir et ses pattes ne se terminent pas par des griffes, elles sont ornées de rubis. »
En Égypte, on vénère le Benu, un oiseau semblable au héron, associé au dieu solaire Râ. Le Benu est le premier être à sortir de l’Océan primordial et se retrouve perché sur le premier morceau de terre, une toute petite île. Le temps se déclenche à son premier cri.
Le Phénix est issu du culte du Benu. Oiseau mythique et magique, rouge et or à la merveilleuse beauté, vit 1.000 ans puis construit son nid, un nid d’aromates, de myrrhe et d’encens, et s’y consume jusqu’à ne laisser qu’un œuf au milieu des cendres. Alors l’œuf éclot et l’oiseau renaît. Incarnation de la force éternelle depuis l’Antiquité, il symbolise aujourd’hui l’espoir d’un monde résilient.
L’art est représenté par la présence de la palette du peintre, ancrée dans le mouvement des plumes car la création est toute en changement et évolution. Et l’art joue son rôle de grand guérisseur, une œuvre à la fois.
LES COULEURS – L’oiseau sort du bleu de l’eau pour s’incarner dans le vert végétal de la Terre
Une symbiose énergétique circule, vivante et puissante, entre animale et magicienne, femme et déesse, primitif et céleste.
Cette union exprime le Sacré de la Grande Déesse Primitive, la transformation de l’Esprit dans la matière, l’alchimie de l’art sorcier quand il devient thérapeutique parce qu’offert dans l’amour avec conscience.
Je reconnais que les terres sur lesquelles je réside et travaille font partie du territoire traditionnel non cédé de la Confédération des Abénakis et des Wabanakis. Je reconnais et respecte les cultures des Premières Nations, des Métis, des Inuits et de tous les Premiers peuples dont la présence continue d’enrichir notre communauté.
©2022 Nadia Nadège
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